dimanche 29 novembre 2009

Enquête sur la pratique des Opérateurs de l'Etat en matière de diversité, incluant l'orientation sexuelle

Suite à la signature le 2 décembre 2008 par l’Etat d’une Charte pour la Promotion de l’Égalité dans la fonction publique, l'Observatoire de L’Autre Cercle a réalisé une 1ère enquête sur la politique sociale, et plus particulièrement sur les pratiques en matière de lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle, au sein des opérateurs de l’Etat. Le constat est sévère...
Les résultats de l'enquête sur le site de la fédération de l'Autre Cercle

dimanche 15 novembre 2009

Le licenciement d’un employé LGBT reste légal dans certains Etats américains

Le quotidien américain The New York Times a rappelé, récemment dans son éditorial du week-end, que dans 29 Etats américains, il est toujours légal de licencier un employé parce qu’il ou elle est LGBT ! Face à cette discrimination d’un autre âge, de nombreux élus du Congrès travailleraient à une loi fédérale interdisant de tels licenciements. Le quotidien estime d’ailleurs que «les lois fédérales sont largement en retard par rapport au style de vie américain».

Chartes anti-discriminations
Et le NYT de souligner : «il y a aujourd’hui de nombreux membres du Congrès ouvertement gay issus des états entre les deux côtes, comme au Colorado ou au Wisconsin». Human Right Campaign, la principale association présente à Washington pour défendre les droits LGBT, rappelle par ailleurs que 85% des 500 entreprises présentes dans le classement du magazine Fortune ont des chartes anti-discriminations. Mais, pour l’instant, une loi fédérale n’avait pas réussi à voir le jour face à l’opposition de la droite religieuse et d’une partie du monde économique ou financier. The New York Times se veut pourtant «prudent», et rappelle qu’il faudra tout de même convaincre l’ensemble du Congrès, et plus particulièrement le Sénat, pour qu’une telle loi devienne une réalité.

mercredi 4 novembre 2009

Les bisexuels encore plus au placard à leur travail

Selon une étude anglaise, les bisexuels se sentiraient encore plus exclus que les gays et les lesbiennes dans le monde du travail.

Selon une étude conduite par l'association anglaise Stonewall, les employés bisexuels se sentiraient mal à l'aise pour parler de leur sexualité au bureau. La différence? Ces salariés se sentent exclus à la fois par leurs collègues hétéros… et par les homos. L'étude montre que les bisexuels ont plus de mal que les gays et lesbiennes à sortir du placard, et ne sont pas toujours respectés par les homosexuels qui sont également dans les bureaux.
Clichés
«La plupart des bisexuels sont considérés comme des hétéros qui "se testent" avec des membres du même sexe. Cela crée une atmosphère de gêne au sein du bureau. Ces clichés ont un impact négatif sur le travail de ces employés», analyse David Shields, l'un des directeurs de Stonewall. «Comme tous les employés, les bisexuels ont de meilleures performances au travail quand ils peuvent être eux-mêmes. Pour beaucoup de salariés bisexuels, c'est difficile de parler ouvertement de leur orientation sexuelle, surtout si leurs collègues ne leur soutiennent pas dans leur bisexualité.

«Les bi ont du retard»
Etude menée auprès de bisexuels par le biais d'entretiens. L'une des personnes interrogées explique: «Je crois que les gays et lesbiennes, en tant que communauté, ont beaucoup avancé ces dernières années, même s'il reste beaucoup à faire. Mais les bisexuels ont des années de retard pour arriver à ce point de visibilité.» Stonewall, qui la plus grande association LGBT au Royaume-Uni, publie à la suite de cette étude un guide
destiné aux employeurs pour leur apprendre à mieux accueillir leurs salariés bisexuels. «N'oubliez pas d'invités vos salariés bisexuels aux événement en rapport avec l'homosexualité», y est-il notamment écrit.

dimanche 1 novembre 2009

Nouvelle campagne contre l'homophobie dans l'enseignement supérieur

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a annoncé mardi qu'il "renforçait et élargissait" en cette rentrée universitaire la campagne lancée en juin contre l'homophobie














 

"La deuxième phase de la campagne comporte quatre affiches différentes, pour lesquelles les lieux et espaces de diffusion vont être diversifiés afin de toucher les jeunes, non seulement dans les établissements et lieux d'accueil, mais aussi dans leurs lieux de vie et via leurs média, moyens de communication et d'échanges privilégiés", a fait savoir le ministère dans un communiqué. En plus des deux visuels déjà diffusés à la fin de l'année universitaire dernière qui représentaient un jeune homme et une jeune femme, tous deux blancs, on trouve désormais deux autres visuels qui jouent la diversité, avec un modèle de couleur noire et un autre maghrébin.

Du 27 octobre au 1er novembre, 9.000 affiches seront diffusées dans les commerces de proximité (cafés, brasseries, restaurants, tabacs notamment) des villes de plus de 100.000 habitants", indique le ministère. "Du 30 octobre au 13 novembre, des encarts représentant les affiches seront présents sur les sites et réseaux MSN Messenger, Facebook, ainsi que sur les sites des radios Funradio  et Skyrock". Par ailleurs, 20.000 affiches viendront s'ajouter à la première diffusion de 40.000 affiches au sein des réseaux universitaires (établissements, centre régionaux d'oeuvres universitaires et scolaires, foyers, et associations...). 40.000 exemplaires de deux affiches réalisées en collaboration avec les acteurs associatifs de lutte contre l'homophobie avaient été diffusées en juin: la moitié affichées dans les établissements universitaires, lieux d'accueil des étudiants, l'autre moitié remise aux associations. Dans le cadre de cette action, Valérie Pécresse recevra le 3 novembre prochain les représentants des associations qui participent à la lutte contre l’homophobie, et notamment les associations d’étudiants qui travaillent sur ces sujets dans les universités et les écoles de l’enseignement supérieur, afin d’échanger avec eux sur ces questions et sur le déroulement de la campagne d’affichage et de la campagne web.